Jusqu’en 2020, le télétravail à temps complet ne concernait qu’une très faible minorité de salariés. Toutefois l’imposition, en mars dernier, de mesures de confinement a induit un changement fondamental des conditions de travail pour 23 % de la population active en France, appelée à travailler de chez elle.
Les « soft skills » en matière de télétravail
Une étude publiée le 6 avril 2020 éclaire sur les compétences comportementales (« soft skills » en anglais) nécessaires pour être un télétravailleur performant.
Réalisée par un professeur de gestion des ressources humaines à l’EM Normandie, l’étude repose sur un travail d’analyse « des parcours, performances et compétences comportementales d’un groupe de 317 télétravailleurs entre 2009 et 2019, représentatifs de la population des travailleurs « full remote » » c’est-à-dire travaillant à distance à plein temps.
6 compétences comportementales essentielles
Parmi les 17 compétences comportementales mesurées, 6 sont vraiment discriminantes et font qu’on est un bon télétravailleur ou qu’on l’est moins :
1/ Se connaître : se doter d’une compréhension juste de ses compétences, de son infuence et de ses contributions possibles
2/ Comprendre son organisation : bien connaître les rouages de l’entreprise, chercher à connaître et à utiliser à bon escient les règles et la stratégie de l’entreprise
3/ Identifier des personnes ressources : savoir qui faire appel en cas de besoin, se doter d’une compréhension juste des compétences, de l’infuence et des contributions possibles des personnes de son entourage
4/ Faire preuve d’empathie : capacité à comprendre les besoins de son interlocuteur à partir de signaux faibles, de quelques bribes d’informations et pouvoir se dire que tel ou tel collaborateur, que tel ou tel collègue a besoin d’aide ou au contraire sentir qu’il va plutôt bien
5/ Résoudre des problèmes complexes : être capable d’analyser un problème complexe, d’identier des solutions et d’arbitrer
rationnellement entre elles
6/ Se promouvoir : capacité à faire parler de soi et à rendre visible, même quand on n’est pas là, son travail.
Pour télécharger l’étude, suivre le lien ici.
