
Ce samedi 11 octobre, les associations se mobilisent.
Derrière cette journée symbolique résonne un appel à préserver leur liberté d’action et leur sens collectif (France Info revient sur les raisons de cette mobilisation).
Ce mouvement n’est pourtant pas dans leurs habitudes. Leur énergie s’exprime d’ordinaire ailleurs : sur le terrain, auprès des personnes qu’elles aident et dans des salles de réunion où se décide souvent beaucoup avec très peu.
Aujourd’hui, les associations rappellent ce qu’elles représentent en France : près de 1,9 million d’emplois, 3,5 % du PIB, et surtout une force silencieuse qui fait tenir des pans entiers de la société.
Mais depuis quelques années, leur lien avec l’État s’est fragilisé. Les subventions s’effritent, les appels à projets se multiplient, les contrôles se durcissent. Les pouvoirs publics demandent de tout prouver, tout chiffrer, tout cadrer, comme si la confiance s’était perdue en route.
Beaucoup se battent pour ne pas devenir de simples prestataires, alors qu’elles ont été pensées comme des partenaires.
Ce matin, je pense aux associations qu’Optim Office accompagne depuis plusieurs années : des équipes passionnées, investies, compétentes, qui tentent de concilier mission et gestion.
Elles ne demandent pas des privilèges, seulement la possibilité d’agir pleinement. C’est tout le sens de notre travail auprès d’elles : les aider à optimiser leur fonctionnement pour agir mieux, à clarifier leur organisation, à regagner du temps pour l’essentiel.
Leur mobilisation d’aujourd’hui dit une chose simple : sans elles, la société serait moins juste, et surtout moins vivante.
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